Retour sur terres

La pause (active) de quelques mois s’achève, ou plus exactement s’est achevée avec ma participation aux Vases Communicants de janvier. Ce temps de recul était nécessaire, autant qu’il n’aurait pas été humainement possible de tout mener de front. Et si tous mes projets n’atteignent pas aujourd’hui leur degré de concrétisation Lire la suite…

De ma présence ici

Qu’y a-t-il de changé entre l’écriture de mes deux premiers romans (entre 2008 et 2011, schématiquement) et aujourd’hui, l’écriture du troisième qui s’amorce, balbutie, piétine (2014) ? Peu et beaucoup à la fois. A première vue, peu. Pas de changement sensible côté professionnel, pas de changement sensible côté familial – Lire la suite…

Des effets de surprise – Anatomie d’une scène

Ce qu’il faut retenir de l’expérience de ses lecteurs sur ses textes…

 

Vous pourriez, en lisant la suite de ce billet, considérer son propos comme la reconnaissance de quelque faute dans l’écriture de mon deuxième roman. En réalité, l’auteur qui n’a pas ou peu d’expérience – et c’était mon cas au moment de l’écriture d’Un dollar le baril – ne mesure pas pleinement les conséquences des choix qu’il fait dans la construction de son récit.

Le physique n’est pas important (enfin presque)

Dans les moments d’écriture passive – et ils sont nombreux en ce moment – se nichent toutes sortes de réflexions, d’analyses, sur la façon dont l’écriture a évolué depuis mes deux premiers opus. Le fait d’être aussi pour la première fois d’écrire un roman en tant qu’écrivain, de ce que j’ai appris en rencontrant mes lectrices et lecteurs, sont autant d’éléments qui influent et vont influer sur ma façon d’aborder les choses. A commencer par la création des personnages.

Maintenant nous rentrons dans l’immobilité vive, par Ana NB

Vases communicants de rentrée, en ce premier vendredi de septembre, et échange inédit avec Ana NB. Elle pose avec maestria une bouture de jardin sauvage, les mots bout à bout comme une herbe folle dont nul terrain, nul obstacle ne peut freiner la croissance. Avec pour contrainte d’écrire en même temps, à plusieurs reprises au cours du mois d’août, elle a construit cet extrait de journal qu’elle a intitulé « Maintenant nous rentrons dans l’immobilité vive ». Un instant de partage intense, dont vous trouverez le pendant sur son espace, le jardin sauvage.

Un bouton pour… , par Jean-Philippe Depotte

Ravi d’accueillir aujourd’hui, pour les Vases communicants de juillet, un auteur découvert à l’occasion du dernier Salon du Livre de Châteauroux, Jean-Philippe Depotte, dont je vous recommande au passage son 4ème roman, Le Chemin des Dieux (Denoël). Jean-Philippe m’a fait le plaisir et l’honneur d’accepter cet échange, et c’est donc autour du thème « Un bouton pour… » que nous avons, chacun de notre côté, préparé un texte pour l’autre. Il accueille donc le mien sur son blog, et voici le sien :

Amende honorable

Le plus difficile, dans l’acte de contrition, est sans doute de débuter. C’est pourtant moins à mes lecteurs qu’il s’adresse – mes silences ne vous perturbent finalement que peu -, qu’à moi-même…

Qu’ai-je donc tant à me reprocher ? Quel sentiment de culpabilité dois-je donc éprouver, et qui me pousse à poser là ce qui est problème, ce qui se veut solution ?