Quelques nouvelles rapides… Janvier m’a semblé interminable. Sans doute parce que les nuits furent courtes, peut-être parce que les journées furent parfois longues. Peut-être aussi parce que l’avenir n’aura rarement été aussi incertain que ces dernières semaines. Peut-être aussi les réponses que l’on obtient dans de tels moments ne paraissent mauvaises uniquement parce que l’on se pose les mauvaises questions.
La trilogie « Le passé, c’est avant. Le présent, c’est maintenant. Le futur c’est changeant » illustre bien ce début d’année. J’ai ces temps-ci un cœur de pierres, lourd de ces profondes mélancolies qui une par une s’y entassent. Mais comme toute matière solide qui s’enfonce au cœur, vers le noyau, elle fusionne lentement, elle fusionnera, jusqu’à devenir liquide et bouillonnante, puissante, indomptable.
Et comme la Terre crache sa lave par de quelconques orifices, il sortira de tout cela quelque chose de beau, de magnifiquement terrifiant, destructeur et créateur à la fois. Le paysage en sera modelé, et là où, sur les pentes, les terres étaient fertiles et connaîtront la désolation, le fertile s’égayera à nouveau.
Le point bas du cycle a été atteint. Je n’avance pas, mais je ne reculerai plus.
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