Les dernières mélodies mourront sans doute
Entre quelques soupirs une nuit du mois d’août
Nous laissant divertir sous un quartier de lune
De souvenirs inédits et d’aversions communes

 

Aveugles aux yeux bouffis de n’avoir point dormi
Le matin a surpris ces vieilles rêveries
Mais les nuits sont trop courtes pour raconter nos vies
Et nos vies sont trop courtes pour y passer nos nuits

 

Le sommeil ne vient pas le soleil est trop haut
Le courant ne passe pas nous restons dos à dos
Que faire de ces années portées comme un fardeau
Sinon de les confier mais trop vite et trop tôt

 

De ces conservations il n’y aura qu’un visage,
Un geste de la main comme triste présage
Entre tous invitée tu diras la fortune
En soulignant d’un trait nos aversions communes

 

Notre séparation est-elle inéluctable ?
Tu as des aversions qui ne sont partageables
S’il est regrettable de devoir te quitter
Je suis sûr de partir mais jamais d’arriver

Il m’arrive de m’enfuir pour pouvoir mieux aimer

[pullquote align= »right » textalign= »center » width= »60% »]Christopher Selac (c) – 18/09/96

Crédit photo : Hachoir, par a.otge

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