Dans le cadre de mes activités professionnelles, j’ai rencontré hier un jeune père de famille (de mon âge, donc jeune). Parce que je fais état de mes travaux d’écriture sur mes profils de réseaux sociaux professionnels, nous sommes venus à parler et de cet aspect, et de nos familles. Nos fils aussi ont le même âge.
Et si le père confesse lire peu (2 à 3 livres par an, ce qui n’est déjà en réalité pas si mal), le fils, lui, est un véritable passionné de lecture. Son intérêt pour une conversation, un soir, à table, entre son père et sa mère (« l’homme avec qui je travaille sur tel projet est aussi écrivain… etc ») a donc été très vif… Et les enfants de cet âge retiennent tout.
Aussi, quand le père prépara son départ pour venir à notre rendez-vous, cette semaine, son fils lui dit : « Ah ! Tu vas voir l’auteur d’Un dollar le baril. » Il avait donc retenu le titre… Le mien me demande parfois quan est-ce que j’écris le prochain…
Ils n’ont pas, l’un comme l’autre, l’âge de lire un texte dont certains passages pourraient heurter leur sensibilité. Mais que le goût de la lecture puisse naître et s’entretenir presque spontanément m’a touché, quand il n’est pas si évident de le partager même quand les deux parents lisent (plus que la moyenne).
J’enverrai doc à ce déjà grand garçon un exemplaire dédicacé d’Un dollar le baril. Pas pour qu’il le lise de suite, bien sûr… Plutôt pour contribuer à ce qu’il conserve, pendant les quelques années qui le séparent de sa lecture – et au-delà -, ce goût et cette curiosité, cette envie, ce lien qui le conduira peut-être aussi un jour à écrire à son tour.
PS : je profite de ce billet pour vous présenter à toutes et à tous mes meilleurs voeux pour 2017 ! Merci pour votre fidélité.
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