Face aux reflets, par Pierre Ménard

Comme tous les premiers vendredis de chaque mois, des blogueurs, des auteurs, des écrivains, échangent leurs blogs. L’espace d’un billet, ils écrivent les uns chez les autres, en tandem : ce sont les Vases communicants. Pour ce vendredi 6 mai, j’ai l’honneur et l’immense plaisir d’accueillir Pierre Ménard. Retrouvez aussi sur son blog mon billet intitulé “La petite fille qui regardait ses bulles de savon s’envoler »

Trois coeurs en fusion – #Ouverture

Souvenirs… Je la regardais en grimpant dans le cerisier de ma grand-mère, dans le jardin d’en-bas. Au milieu des cerises que nous ramassions alors, des grosses bigarreaux bien juteuses, délicieuses. Nous en aurions mangé presque autant que nous en mettions dans les paniers en osier, tendant les bras pour n’en oublier aucune, si l’arbre n’avait pas été aussi grand. Je la regardais. Comme on la voyait bien, la centrale, depuis les branches du cerisier. Bien Lire la suite…

L’aventure littéraire, par Franck Thomas

Comme tous les premiers vendredis de chaque mois, des blogueurs, des auteurs, des écrivains, échangent leurs blogs. L’espace d’un billet, ils écrivent les uns chez les autres, en tandem : ce sont les Vases communicants. Pour ce vendredi 1er avril, j’ai le plaisir d’accueillir Franck Thomas. Retrouvez aussi sur son blog mon billet “Une ballade in-ou-bli-able”. La liste des autres échanges se trouve ici.

Fantaisie totalitaire

Règle n°1 : Tu es LIBRE de naître où la vie te l’impose Tu sortiras d’un chou, peut-être d’une rose Et tu pleureras beaucoup dès que ta vie commence Tu pleureras beaucoup sans connaître ta chance Règle n°2 : Tu es LIBRE d’étudier, d’étudier et d’apprendre Aux écoles plus grandes tu dois pouvoir prétendre C’est au relevé de notes que se juge l’aptitude Et tu dois au système toute ta gratitude Règle n°3 : Tu Lire la suite…

Un poème, un grand trouble, une prémonition ?

Parmi mes tourments d’écrivain – ne serait-ce pas une des raisons refoulées de mon abandon de la poésie ? -, le poème que je vous invite à découvrir ci-après, et écrit en 1997, occupe une place tout à fait particulière. Comme beaucoup d’adolescents, nous avions mes soeurs et moi, des posters tapissés sur le mur de ma chambre. J’avais choisi, à l’époque, une vue de Manhattan la nuit, prise probablement depuis Liberty Island, assez semblable Lire la suite…

Départ

Dans les chemises grises où se mourrait l’ennui Aux souliers de béton et leurs lacets de pluie J’avais erré jadis sur ces trottoirs immondes Dans les artères rouillées d’une ville inféconde A la beauté subtile de ces géants de pierre Qui me paraissaient froids et repoussants hier De ces façades tristes gonflant mon désespoir Il semblait couler hier de longues larmes noires Et il fallut attendre d’avoir quitté la gare Pour trouver à la ville Lire la suite…

Les rameurs d’inquiétude

Les rameurs d’inquiétude sur de grands lacs froids Fixent leurs solitudes et en pleurent parfois Dans le brouillard il semble que leurs barques s’envolent Du miroir onduleux où les rides d’Eole Vont et viennent en chantant Mais ce n’est qu’un murmure Recouvrir les brisants D’une fluide et blanche bure   Et partout où le vent va porter leur chagrin Ce sont les mêmes larmes coulant de leurs écrins Qui viennent accueillir leurs rames battant l’eau Lire la suite…