Ma discrétion des dernières semaines s’explique, même si elle ne tranche guère avec l’activité débordante sur ce blog des deux dernières années 😉 Alors voici où j’en suis, en ce tout début mars, au début des beaux jours…
Comme je vous l’écrivais, j’ai repris beaucoup du travail de préparation déjà réalisé ces derniers mois pour Les Amants du Marais. Un gros travail sur les personnages notamment, en particulier les principaux « adversaires » de Laurent et de Désirée, dont il fallait réussir à faire rentrer la vie dans les faits réels autour desquels ils se sont construits, et dans la continuité des deux premiers romans. Cette étape-là est réalisée. Elle devrait me pousser à explorer les lieux depuis leurs enfances jusqu’aux événements du roman, en passant par les premiers faits d’armes… Chose que je ne pourrai encore pas faire cette fois-ci : si la Belgique (Liège, Namur, Turnhout) serait sans doute faisable, Phoenix (Arizona) et quelques destinations éparpillées et parfois loin des sentiers battus, un peu partout dans le monde, me contraindront sans doute à des visites « virtuelles » plus ou moins poussées.
J’aurai au moins acquis de cette période de reprise en profondeur de mes notes précédentes une certitude : tenir la contrainte d’un personnage point de vue unique avec des intrigues multiples ne me viendra pas spontanément. Je vais donc sans doute passer par une étape intermédiaire, c’est-à-dire un premier jet réalisé à la façon d’Un dollar le baril, avant de trouver le moyen de réécrire ces passages avec le bon personnage point de vue… Sauf si ce premier jet s’avère déjà tout à fait satisfaisant.
Mais (et ceci explique aussi le titre de ce billet), je vais devoir encore une fois reporter le moment de cette étape intermédiaire. J’ai accepté (et je vous assure que c’est la dernière fois avant de mener à bien les Amants du Marais) de réaliser sous mon véritable patronyme un troisième ouvrage de méthodologie pour les épreuves des concours administratifs, dont je rendrais le manuscrit fin septembre.
Je me vois donc obligé de vous demander six mois de patience supplémentaire. Au risque de vous lasser, au risque de vous faire perdre cette si précieuse patience, quand je croise régulièrement bon nombre d’entre vous qui attendent ce troisième opus, dont vous savez qu’il contient plusieurs révélations importantes sur Désirée Martin.
Mais à toutes celles et tous ceux qui me pardonneront encore une fois, à vous, dont le soutien moral et la fidélité à toute épreuve m’accompagnent chaque jour et chaque minute, qui savez que ces contretemps sont aussi pour me donner les moyens de vous consacrer le plus clair de mon temps dans quelques années… acceptez encore mes plus sincères remerciements.
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