Photo via @AbandonedPics

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Il n’y a pas de secret : pour mener à terme un projet d’écriture, deux ingrédients sont indispensables – au-delà du sujet et de sa matière : la motivation et la discipline.

Pour tout travail de fond, pour toute épreuve d’endurance – et un roman de 60.000 mots en est une -, il faut une motivation sans faille, pas pour les débuts, dans l’euphorie du départ, pas pour l’arrivée, dans l’énergie du désespoir, mais pour tout le milieu, la recherche du second souffle… et aussi pour s’inscrire dans la compétition, avant même que celle-ci ne commence, sauf à être complètement inconscient de ce qui vous attend.

Et que dire de la discipline, la régularité : tous les auteurs, tous les livres sur la créativité l’expliquent en long en large et en travers, il faut avoir rendez-vous avec soi et son écriture, chaque jour ou presque.

Si la première ne me fait pas défaut – à plus forte raison avec des témoignages réguliers de lectrices ou de lecteurs de mes deux premiers opus, comme ce coup de fil enthousiaste reçu cette semaine après les 40 premières pages d’Un dollar le baril -, c’est la deuxième qui manque, pour l’instant.

A courir beaucoup de lièvres à la fois, à sacrifier des temps d’écriture du présent pour s’en aménager des futurs plus copieux, et parce qu’aussi il est des périodes de la vie où chacun est moins disponible pour soi – ne pas oublier que c’est aussi ça, parfois, le bonheur, simplement se consacrer à ceux que l’on aime. Du coup, les histoires à raconter, les personnages qui les peuplent, les aventures qui les attendent, tout ce petit monde piétine et rebondit dans des recoins de crâne, dans des sommes de documentations, dans des contacts à prendre pour enrichir le fond de réalité sur lequel les plus grandes fictions peuvent s’ériger.

Et le début de la régularité se reporte à demain, puis à demain, puis à demain…


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